APAP : du soin contre de la confiance
Grâce ou malgré l’antipsychotique à action prolongée, le soignant doit maintenir un lien et accompagner le patient psychotique jusque dans l’élaboration de son délire.
Grâce ou malgré l’antipsychotique à action prolongée, le soignant doit maintenir un lien et accompagner le patient psychotique jusque dans l’élaboration de son délire.
Les parcours de soin de Stéphane et de Patrick illustrent comment la dimension relationnelle de l’injection
intramusculaire d’antipsychotique à action prolongée peut se déplier et venir soutenir la continuité des soins.
Pourtant, au départ, aucun d’eux n’est demandeur de ce type de prise en charge.
Si, dans les phases aiguës de la schizophrénie, l’injection d’antipsychotique représente une capitulation, le sujet qui se rétablit apprend à en faire un outil de routine au service de la reconstruction de soi et de lutte pour la normalité.
Quels sont les bénéfices des antipsychotiques d’action prolongée? Si les dernières recommandations préconisent
leur utilisation dès le premier épisode, on constate que leur sous-utilisation est associée à un manque de connaissances et à des représentations négatives.
Dans l’agitation aiguë, le traitement médicamenteux est un recours important. Toutefois, il n’existe pas réellement de consensus sur les conduites à tenir, mais la pratique permet de proposer des repères en fonction des situations.