La cinquantaine, Bertrand, un patient paranoïaque, arrive à l’Unité pour malades difficiles (UMD), précédé d’une réputation de grande dangerosité. Comment créer des liens et construire une relation de confiance dans un tel contexte d’hostilité aux soins ?
Développés par Didier Anzieu, deux concepts clés, le Moi-peau et l’enveloppe psychique, sont particulièrement éclairants pour mettre en place un cadre thérapeutique avec les patients états-limites. Repères sur l’élaboration et les caractéristiques de ces notions.
Le délire d’infestation concerne souvent des personnes âgées qui, parfois au décours d’un événement, s’ancrent
progressivement dans la pensée d’une malade infectieuse. Illustrations cliniques et repères pour la prise en charge.
Véritable addiction comportementale, la trichotillomanie se caractérise par le fait de s’arracher de manière
compulsive cheveux, cils, sourcils ou poils. Illustration clinique et prise en charge.
L’attention détournée n’est pas seulement une technique, mais un engagement intersubjectif lors d’une rencontre de soins. Il faut alors que le soignant raconte l’intention et l’initiative pour que cette narration devienne médiatrice et permette une recherche de sens.
L’observation fine des troubles du comportement de Luisa, jeune autiste de 18 ans, permet à une infirmière de repérer la manifestation d’états douloureux. Leur prise en charge diminue considérablement les crises et conduit à l’élaboration d’un protocole de soins individualisé.
Plus d’un quart des patients souffrant de schizophrénie consomment du cannabis, ce qui grève considérablement
leur pronostic fonctionnel et clinique. L’intrication de ces deux pathologies nécessite des prises en charge complexes. État des lieux et perspectives.
Comment soigner les patients souffrant de schizophrénie et d’addiction au cannabis ? L’« idéal » reste les prises en charge intégrées, qui tiennent compte simultanément des deux pathologies et de leurs interactions. Repères pour engager des soins pertinents.
Pourquoi tant de jeunes schizophrènes consomment-ils du cannabis ? Ce produit peut être pensé comme un médiateur, un catalyseur en lien avec trois plans : celui de la relation à l’autre dans la problématique adolescente de dépendance à l’objet, celui du rapport aux troubles et au réel et celui de la relation à soi au niveau existentiel. Illustration avec l’histoire d’Alexis.
Si les Thérapies comportementales et cognitives (TCC) en ligne ne remplacent pas la nécessité du face-à-face avec les
soignants, elles offrent de nouvelles possibilités de diffusion et de prévention.
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N° 150 Adolescence et addictions
N° 192 Alcool : abstinence et/ou réduction?
N° 196 L'addiction sexuelle
N° 295 Addiction numérique ?
N° 262 Activités physiques en psychiatrie
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N° 282 La relaxation, entre détente et thérapie
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