« Tous les problèmes viennent de ma femme… »
Mariés depuis 25 ans, Jane et Simon débutent une thérapie de couple. Le thérapeute identifie rapidement une relation d’emprise, où toute règle est bafouée au …
Mariés depuis 25 ans, Jane et Simon débutent une thérapie de couple. Le thérapeute identifie rapidement une relation d’emprise, où toute règle est bafouée au …
Culpabilité et honte imprègnent la vie psychique, dans des entrelacements complexes qui entrent en résonance. Des vignettes cliniques éclairent ces deux notions et permettent de distinguer atteintes narcissiques et transgressions de la loi intériorisée par le sujet.
L’inadéquation de certaines relations professionnelles, marquées par la confusion des liens, les corruptions et les collusions incestueuses, traduit une incapacité à exercer au plan clinique. Expériences et analyse d’un superviseur d’équipes qui s’intéresse plus particulièrement à la posture du psychologue.
Imperméable à la souffrance, le pervers narcissique ne cherche pas d’aide. Ce n’est qu’en admettant ses propres limites face à ce type de structure psychique toxique que le thérapeute peut envisager, non pas de guérir, mais de soigner.
Au sein du couple pervers, la sexualité reste en premier lieu une zone propice à la prédation et à la manipulation, où chacun des protagonistes s’ingénie à faire endosser à l’autre la responsabilité de ses propres dysfonctionnements.
La démission des pères, contemporaine d’une marchandisation de l’existence, fait de notre société libérale une redoutable fabrique de pervers. Le père veut être aimé et ne sait plus dire non à l’enfant. La nécessaire castration de la jouissance et de la toute-puissance n’a donc plus lieu.
Relativement récent, le concept de perversion narcissique permet d’éclairer une dynamique de couple où l’on retrouve des mécanismes caractéristiques de l’incestualité et de la destructivité. Cette façon de considérer l’autre comme une chose a des effets dévastateurs.