Addictologie : la réhab passe par le corps!
Sonia, la trentaine, souffre de boulimie avec crises hyperphagiques. Une prise en charge kinésithérapique est instaurée, dans une perspective de réhabilitation psychosociale appliquée à l’addictologie.
Sonia, la trentaine, souffre de boulimie avec crises hyperphagiques. Une prise en charge kinésithérapique est instaurée, dans une perspective de réhabilitation psychosociale appliquée à l’addictologie.
Antoine, la vingtaine, étudiant, glisse progressivement vers un premier épisode psychotique. Une intervention précoce articulée autour d’un case manager permet un accompagnement sur mesure, qui évite l’hospitalisation et maintient le jeune homme dans son environnement.
Léa, 18 ans, aux prises avec une situation familiale tendue, traverse un premier épisode psychotique qui la conduit aux Urgences. Prise en charge par l’équipe mobile Psyprem’s, son parcours illustre la ténacité et la souplesse de l’accompagnement de ces professionnels.
Comme pour d’autres pathologies sévères, en psychiatrie, l’annonce diagnostique devrait être protocolisée, tant elle génère de la sidération. Dans le cadre de l’intervention précoce, il s’agit davantage d’une annonce pronostique. Illustration avec l’histoire d’Alexis
Dans les soins infirmiers, la rencontre a ses contours, entre mots et silence. L’initiative part du soignant, qui fait un effort pour créer du lien et restaurer quelque chose. Si elle ne s’improvise pas, surtout dans la souffrance psychique, elle conserve toujours une part de mystère.
Dans ce foyer pour personnes « réputées autistes », la rencontre est inversée. Le soignant n’exige rien, il est là pour et avec les autres. À rebours de pratiques protocolisées, il s’adapte au rythme de chacun.
Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard… Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place.
Logorrhéique et très agité, Monsieur V., la cinquantaine, se présente de son plein gré aux urgences pour la troisième fois en deux jours. Pour éviter le débordement de ce service, une infirmière de psychiatrie de liaison intervient in situ, jusqu’au transfert de ce patient en psychiatrie.
Le début des troubles bipolaires se situe le plus souvent entre 15 et 25 ans, avec des présentations cliniques atypiques, souvent chaotiques. À ce stade, une intervention précoce intense et personnalisée permet d’améliorer le pronostic. Illustration clinique.
Alban, 19 ans, traverse un nouvel épisode maniaque. Appuyée sur l’Open dialogue et les directives anticipées incitatives en psychiatrie (Daip), l’équipe mobile Ulice parvient à mettre en place un suivi intensif à domicile, qui respecte la volonté du jeune homme.