« Faire pousser » la rencontre…
Dans ce foyer pour personnes « réputées autistes », la rencontre est inversée. Le soignant n’exige rien, il est là pour et avec les autres. À rebours de pratiques protocolisées, il s’adapte au rythme de chacun.
Dans ce foyer pour personnes « réputées autistes », la rencontre est inversée. Le soignant n’exige rien, il est là pour et avec les autres. À rebours de pratiques protocolisées, il s’adapte au rythme de chacun.
Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard… Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place.
Logorrhéique et très agité, Monsieur V., la cinquantaine, se présente de son plein gré aux urgences pour la troisième fois en deux jours. Pour éviter le débordement de ce service, une infirmière de psychiatrie de liaison intervient in situ, jusqu’au transfert de ce patient en psychiatrie.
Le début des troubles bipolaires se situe le plus souvent entre 15 et 25 ans, avec des présentations cliniques atypiques, souvent chaotiques. À ce stade, une intervention précoce intense et personnalisée permet d’améliorer le pronostic. Illustration clinique.
Alban, 19 ans, traverse un nouvel épisode maniaque. Appuyée sur l’Open dialogue et les directives anticipées incitatives en psychiatrie (Daip), l’équipe mobile Ulice parvient à mettre en place un suivi intensif à domicile, qui respecte la volonté du jeune homme.
Gabriel, qui souffre de troubles bipolaires, rédige son plan de crise conjoint, accompagné par une infirmière. Cet outil lui permet de repérer les éléments déclencheurs de ses crises. Soutenu dans ses valeurs, il identifie les actions qui l’aident et pose ses choix en matière de suivi.
Au-delà des émotions provoquées par la rencontre clinique avec le patient, les soignants sont aujourd’hui confrontés à une palette de ressentis négatifs liés à la perte de sens du travail : une addition qui les conduit au bord du gouffre. Analyse d’une situation explosive…
« Je ne pensais pas être capable de tout ça ! » Régulièrement suivies au CATTP, Fayrouz, Allia, Nour et Yvette participent chaque semaine à des ateliers de psychomotricité. Ces activités leur permettent petit à petit de réinvestir leur corps et de gagner en confiance. Retour d’expérience après un an de pratique.
À l’adolescence, les conduites à risques révèlent souvent une fragilité voire une absence du lien d’appartenance familiale. Le sentiment d’exister passe alors par la reconnaissance des parents et le fait de se sentir inscrit dans la généalogie.
Depuis 8 ans, Alixia, mère de deux jeunes enfants, est régulièrement hospitalisée au centre d’accueil et de crise, pour des tentatives de suicide où bien souvent, elle frôle la mort. Un génogramme lui permet progressivement de s’engager dans la relation thérapeutique et les soins.