Produire de la distinctivité, disait J. Oury, entre rencontres singulières et activités groupales ; l’ensemble s’inscrivant dans un grand collectif qui cherche l’ouverture pour le patient sur la vie sociale.
Activité occupationnelle ou espace de soin ?, c’est à cette question que les institutions qui s’engagent dans la formation aux médiations créatrices doivent répondre. Analyse et critiques d’un « prestataire » de formation…
Les activités sont menacées d’une érosion du sens. Quels que soient les modèles que l’on se donne, il faut donc travailler en permanence à en définir les contours, les spécificités et les limites.
Dans les médiations thérapeutiques, l’objet médiateur n’opère que parce qu’il inscrit le processus de symbolisation qui le constitue au coeur d’une relation avec autrui comme objet transférentiel.
Qui a-t-il au coeur des espaces de médiations que nous proposons aux patients? Où situer les activités thérapeutiques ? Pourquoi le cadre de la médiation est-il si important ? Quel médiateur et pourquoi ? Approche théorique et pragmatique.
Ce texte est le témoignage d’une descente aux enfers vécue par une soignante sur son lieu de travail : une maison de retraite. Comment, au fil du temps,le discrédit sème le doute, la confiance fait place à la manipulation, l’isolement fragilise.. jusqu’à la fuite et sa cicatrice indélébile.
L’étude du harcèlement moral implique d’interroger le lieu de ses manifestations (l’institution) et l’organisation humaine et sociale au sein de laquelle il s’agit (le groupe). Étudier la dimension groupale dans le cadre institutionnel aide à comprendre les mécanismes d’apparition de l’agressivité, de l’anxiété de la violence (souvent amalgamés dans la notion de « harcèlement moral »).
Examiner le phénomène des violences en entreprise est complexe car multicausal. C’est très souvent la gestion quotidienne des contradictions qui « coince » les individus, les conduisant à l’impuissance de la non prise de décision. C’est alors, qu’en réaction, la violence surgit pour exprimer un malaise.
Les conséquences cliniques du harcèlement ont le plus souvent un début insidieux,pour aller en s’aggravant, jusqu’à l’affaiblissement de la victime. Ce phénomène peut ainsi se mettre en place de manière souterraine, difficile à objectiver et donc à partager et persister souvent plusieurs années avant de pouvoir être reconnie, d’ou des effets dévastateurs à long terme.
La double face du travail, à la fois espace privilégié de la construction du sujet et univers d’exploration et de maltraitance, est bien la toile de fond de la montée des préoccupations et des demandes sociales relatives au malaise actuel dans le monde du travail et notamment de la violence.
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