PARIS
Journée Hikikomori Sainte Anne
Les adolescents et les jeunes adultes qui s’enferment à domicile ont-ils choisi, ont-ils subi ? Ils vivent une solitude réelle à peine agrémentée de quelques contacts parentaux et de contacts virtuels. Souffrent-ils ? Ce n’est pas toujours ce qu’ils en disent durant la claustration.
On décrit des situations durables où l’enfermement a été progressif, avec un refus ou une impossibilité de relations sociales réelles, associés à des aberrations alimentaires, une incurie ou une propreté excessive, et divers usages d’internet. La configuration familale est toujours marquée par la honte, la peur, l’isolement, jusqu’à ce qu’un élément tiers bouleverse cette immobilité.
L’enfermement/hikikomori n’est pas une nosographie, c’est une conduite et comme toutes les conduites, elle a tendance à se répéter.
A l’articulation – ou à la désarticulation – du sociologique et de l’environnemental, du psychopathologique, du corporel, le retrait et/ ou enfermement nous interroge paradoxalement par l’invisibilité du jeune, la souffrance de la famille, la mise en cause de la société, alors que les stratégies de prévention n’existent pas encore.
Comité scientifique
Référents Site Sainte-Anne : Docteur M-J. GUEDJ avec Docteur A.PHAM professeur associé, Docteur A-K. TREBALAG,
Référents IMM : Professeur M. CORCOS avec Madame C. DUGRE
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