Journée d’étude organisé par l’Association pour l’enseignement de la psychothérapie psychanalytique corporelle (AEPPC)
Comme M. Dechaud-Ferbus le souligne dans « Cet autre divan », le dispositif de la Psychothérapie Psychanalytique Corporelle (PPC) sollicite la fonction d’emprise dont a rendu compte Paul Denis. En effet, pour certains patients dits « difficiles », le temps de l’emprise est une étape nécessaire pour réduire l’excitation et pour s’assurer de la présence de l’objet. L’attention conjointe analyste/patient aux éprouvés du patient ainsi que l’asymétrie posturale des deux protagonistes (analyste assis dans le champ du regard du patient allongé sur le divan) favorisent un desserrement de l’emprise sur l’objet au profit de l’auto-observation et de l’expérience de satisfaction. Le stade de l’emprise permet-il alors au patient de vérifier que l’objet analyste survit à la construction des auto-érotismes et à l’appropriation subjective ?
Par ailleurs, comment définir la place de l’emprise exercée par l’analyste sur le patient dans ce cadre ?
Rens. : tél. : 06 70 47 61 88, www.aeppc.org