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Parfois décriées, les procédures qui ont envahi les prises en charge en psychiatrie ont bel et bien des avantages. Elles sont un des éléments du processus de soin et surtout, peuvent servir de prétexte à la rencontre, qui reste la quintessence du soin.
Au GHU Paris psychiatrie et neurosciences, une recherche va évaluer l’impact du programme Dynamo-Psy, qui propose des séances d’activité physique adaptée à des patients dans le cadre d’un premier épisode psychotique traité par antipsychotique.
En psychiatrie,
les professionnels
qui encadrent les activités physiques
et sportives adaptées (Apsa) sont issus de filières de formations diverses. Le point sur…
Histoire d’un groupe vélo «auto-régulé » peu ordinaire, structuré autour d’un séjour de rupture et/ou de vacances, qui a permis à des patients de créer des liens et de gagner en estime de soi.
Présentation de GolfRemed, ou comment le golf, un sport lié à de nombreux préjugés, permet à des patients souffrant de schizophrénie de se rétablir…
À l’issue du programme de remédiation cognitive Réhability’Run, basé notamment sur le développement de l’endurance à la course à pied, Mathieu, la vingtaine, à haut risque de décompensation psychotique, reprend confiance en lui et gère mieux son quotidien.
Des programmes combinant activité physique et remédiation cognitive ont fait la preuve de leur efficacité en termes de rétablissement des personnes souffrant de schizophrénie.
« Moi j’ai le sang chaud, c’est mes origines espagnoles ! » Au fil de séances de « ballon-prisonnier », Hugo, qui souffre de schizophrénie, parvient à réguler son agressivité et sa paranoïa. Il s’ouvre aux autres, interagit et semble de se reconnecter à ses émotions et au plaisir de jouer à plusieurs.
Les pathologies psychiatriques s’expriment massivement par le corps. Dès lors, si les approches à médiations corporelles sont pertinentes, elles nécessitent toutefois de s’appuyer sur des références théoriques solides.
Dans une perspective de rétablissement et de prévention des maladies somatiques, les bénéfices d’une activité physique régulière sont aujourd’hui reconnus pour les personnes souffrant de troubles psychiques. Les soignants doivent donc la favoriser et la valoriser. De quoi parle-t-on ? Quels sont les freins et les leviers à sa mise en place ?