
Acheter un article

La supervision constitue un des modes de traitement institutionnel des conflits entre professionnel et usager ou au sein d’une équipe professionnelle. Le superviseur, à travers un dispositif rigoureux, doit garantir que la parole de chacun soit accueillie sans détournement possible et entendue dans toutes ses résonances.
Au sein d’une équipe, dans des moments de tension, il apparaît souvent que l’impasse vient d’un évitement du conflit ou de la peur, entraînant l’indifférenciation. Chacun s’agite et pense de la même manière pour se sentir appartenir au groupe. Il faut alors la mobilisation de tous pour que la parole individuelle ne soit pas entravée.
Dans cette équipe soignante d’une unité d’urgence psychiatrique, infirmiers de jour et de nuit sont entrés en conflit autour d’une question apparemment anodine : qui doit préparer les lits des entrants ? Au-delà des motifs invoqués, des enjeux sous-jacents émergent…
Conflit et harcèlement ne font pas bon ménage, car là où le premier n’est pas autorisé, le second le remplace. De fait, un conflit a toujours une dimension féconde, qui se pense sur le mode de sa résolution. Dans le harcèlement, la dimension est destructrice.
Le « travail bien fait » suppose la conflictualité. Dans l’équipe soignante, la création collective, le pouvoir d’agir sur les choses, sont indexés sur l’intensité de « disputes professionnelles » qui repoussent en chacun les limites du métier.
Loin d’être des « incidents fâcheux », les conflits relationnels sont inhérents aux rapports humains. Ils génèrent des sentiments négatifs, engendrent des tensions, de la méfiance, de l’agressivité, et finissent par être destructeurs. Comment les dépasser ?
Un point d’étape de l’étude Planco-Iso, qui mesure l’impact du plan de crise conjoint sur le recours aux mesures d’isolement, permet à son investigatrice d’analyser les effets d’une recherche en soins sur les pratiques et la posture soignante.
Par sa connaissance intime des troubles, le pair-aidant accompagne des « compagnons d’infortune » depuis une place singulière. Témoignage et analyse d’une coach et pair-aidante qui exerce aujoud’hui en libérale.
Les parcours de soin et de vie des personnes souffrant d’anorexie sont souvent très complexes, impliquant de nombreux acteurs. Sans se substituer aux soins, une équipe mobile (et de liaison) propose « d’être là » à tout moment, dans la durée. Illustration avec l’histoire de Marie.
Le processus anorexique « marche si bien » que les personnes qui en souffrent se trouvent dans la position insolite de ne pas pouvoir envisager de s’en détacher sans un vrai renoncement et une profonde nostalgie.