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Le travail de mémoire implique un processus où l’oubli, puis la remémoration, voire la commémoration, fassent conjointement leur oeuvre. Aucune remémoration véritable n’est possible si elle n’est précédée par l’oubli.
Le palais de justice est également le temple du mensonge : faux témoignages, mensonges par affirmations et par omissions, dissimulations et simulations, émotions véritables et simulacres de tragédies… Que dire alors de la place de la mémoire qui s’exprime par excès ou par défaut…
Le psychodrame analytique peut être un modèle théorique et clinique qui permet une « remise en route » de la mémoire « bloquée » des jeunes patients. L’histoire de Paul en témoigne.
Toujours considérée exclusivement comme une « maladie de la mémoire », la maladie d’Alzheimer est pourtant plus complexe. Aux troubles cognitifs s’associent des troubles psychologiques et comportementaux qui évoluent en fonctions des stades de la maladie.
De quel type de mémoire ai-je besoin en tant qu’infirmier ? Qu’est-ce qui me permet de penser que notre exercice suscite une mémoire particulière que les outils de transmissions à notre disposition ne stimulent pas ? Peut-on parler de mémoire collective infirmière ? Si oui, quels sont ses liens avec la mémoire individuelle ?
Ces photos que nous gardons ne sont-elles pas des leurres chargés de masquer tout ce que nous n’avons pas voulu voir ou donner à voir ? Ne sont-elles pas images (ou négatifs !) de nous-mêmes ?
La réhabilitation est une idée qui s’impose. La cause est entendue, il est désormais inutile d’envisager de s’en passer. Démonstration…
La folie sécuritaire actuelle tente d’amener les soignants à se positionner comme des surveillants, des auxiliaires médicaux ou administratifs et de moins en moins comme des soignants. Il n’empêche qu’aucune démarche de retour vers la cité ne peut se passer d’infirmiers qui demeurent, malgré tout, les professionnels les plus proches du quotidien du patient hospitalisé.
Qu’est-ce que le handicap psychique ? Quelle différence y-a-t-il par rapport au handicap mental ? Pourquoi certains sont-ils si vigoureusement opposés à cette notion alors que d’autres disent qu’elle apporte le progrès ? Qu’est-ce que cela change pour les patients mais aussi pour les soignants ?
Dans le cadre de son programme Santé mentale et psychiatrie, la Mission Interministérielle Recherche et Évaluation (MiRe) a lancé un deuxième appel à projets centré sur le handicap psychique. Onze projets ont été retenus.