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Ce n’est pas une perte de la liberté de s’abstenir de boire qui fait l’alcoolisme, c’est la volonté de boire trop pour accéder à la jouissance engendrée par l’ivresse. C’est cela et cela seulement qui permet de classer l’alcoolisme comme une addiction.
La mémoire est plurielle. Nous le verrons au travers des différents articles qui suivent : mémoire individuelle et collective, mémoire personnelle et historique, travail de mémoire, mémoire de fixation et d’évocation… Il n’y a donc pas une mémoire, mais des mémoires.
L’oubli, souvent conçu comme sim ple défaillance de la mémoire, lacune ou manque, constitue en réalité une composante essentielle de notre fonctionnement psychique.
La mémoire… quelles mémoires?
La question est posée du rôle de l’historien, à la fois initiateur et intervenant de la mémoire collective, dans la mesure où, participant de la société, il en partage et conteste les valeurs collectives dans un lien conflictuel indissoluble.
Le travail de mémoire implique un processus où l’oubli, puis la remémoration, voire la commémoration, fassent conjointement leur oeuvre. Aucune remémoration véritable n’est possible si elle n’est précédée par l’oubli.
Le palais de justice est également le temple du mensonge : faux témoignages, mensonges par affirmations et par omissions, dissimulations et simulations, émotions véritables et simulacres de tragédies… Que dire alors de la place de la mémoire qui s’exprime par excès ou par défaut…
Le psychodrame analytique peut être un modèle théorique et clinique qui permet une « remise en route » de la mémoire « bloquée » des jeunes patients. L’histoire de Paul en témoigne.
Toujours considérée exclusivement comme une « maladie de la mémoire », la maladie d’Alzheimer est pourtant plus complexe. Aux troubles cognitifs s’associent des troubles psychologiques et comportementaux qui évoluent en fonctions des stades de la maladie.
De quel type de mémoire ai-je besoin en tant qu’infirmier ? Qu’est-ce qui me permet de penser que notre exercice suscite une mémoire particulière que les outils de transmissions à notre disposition ne stimulent pas ? Peut-on parler de mémoire collective infirmière ? Si oui, quels sont ses liens avec la mémoire individuelle ?