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Les personnes atteintes de schizophrénie présentent des difficultés d’adaptation et de gestion des situations problématiques de la vie quotidienne diminuant ainsi leurs capacités d’ajustement social (coping). Dans la démarche de réadaptation, il est essentiel d’offrir une approche d’intervention intégrée, comme le propose la Clinique Jeunes Adultes (CJA) de Montréal.
Comment prendre en compte les déficits cognitifs des patients schizophrènes dans le cadre d’un groupe psycho-éducatif afin de les aider à faire face aux différents problèmes liés à la maladie ?
Il est plus d’une façon de travailler les habiletés cognitives des patients schizophrènes. C’est l’occasion qui fait le larron… et l’imagination qui fabrique le soin ! Peu importe l’outil à qui veut bâtir une cathédrale.
Par sa parfaite comptabilité avec une dynamique plurimodale intégrative et interdisciplinaire, l’hypnose permet de développer un espace potentiel permettant l’expression d’une créativité thérapeutique qui trouve sa pertinence, tant chez le patient souffrant de psychose que chez les soignants qui les accompagnent.
Pendant l’hypnose, ce travail avec l’imaginaire où différentes réalités sont possibles, fait prendre consccience à l’enfant que sa vision du monde n’est qu’une construction et qu’il en a d’autres possibles.
L’hypnose devrait de plus en plus faire partie de l’arsenal thérapeutique de l’algologue. Elle permet en effet non seulement de diminuer l’intensité de la douleur mais également de faire vivre au patient une expérience, souvent fondatrice, de relaxation et de lâcher prise dont il pourra globalement tirer profit.
Dans le contexte chirurgical courant, l’hypnose ne remplace pas la prise en charge anesthésique, néanmoins elle peut en améliorer l’efficacité, la tolérance et le vécu. Ces avantages peuvent être déterminants chez certains patients particulièrement vulnérables physiquement ou psychologiquement.
Il n’existe pas encore de catalogue raisonné de la combinaison méthodique de l’hypnose avec la thérapie familiale, mais les expériences cliniques abondent déjà en ce domaine, sans avoir pris une forme réglementaire. Heureusement!
Quatre observations cliniques qui rendent compte des multiples problèmes et questions que pose l’usage de cannabis sur le lieu de travail, et parfois même avant l’embauche !
Les TCC se montrent particulièrement opérantes chez les adolescents consommateurs de cannabis. Couplées aux thérapies familiales, elles leur donnent les moyens de faire face à leurs consommations et à certaines difficultés qu’ils tentent vainement de gérer au travers de la prise de drogue.