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Anna a été hospitalisée une quinzaine de fois pour des états maniaques. Une fois de plus son hospitalisation est difficile et complexe. Anna est enceinte et déstabilise l’équipe soignante.
La manie est la mise en acte d’un défi philosophique qui consiste à chercher le ressort de l’existence et à le démonter.
Pourquoi le diagnostic d’épisode maniaque est-il posé avec autant de retard ? Probablement parce que les psychiatres ont longtemps été peu ou mal formés aux troubles de l’humeur, mais aussi parce que la symptomatologie est souvent atténuée, incomplète ou masquée par d’autres troubles.
« M’en donnerait-on le choix, je me suis souvent demandé si je voudrais être maniaco-dépressive… (…) Chose étrange, je crois que je choisirais cette maladie… », nous explique Kay Redfield Jamison, psychiatre américaine de renom, atteinte d’une psychose maniaco-dépressive…
Le trouble bipolaire n’est pas une maladie « héréditaire ». Il existe une vulnérabilité qui peut se transmettre et qui interagit avec des facteurs d’environnement. A l’heure actuelle, ces deux types de facteurs sont mal connus et de nombreuses recherches sont en cours pour les identifier.
Les troubles bipolaires (TBP) comportent de nombreuses comorbidités psychiatriques et somatiques qu’il convient de rechercher soigneusement. Elles peuvent modifier la présentation clinique de l’accès maniaque et en rendre le traitement plus difficile. Globalement, ces affections grèvent le pronostic ou retardent le diagnostic du TBP. Elles doivent être repérées le plus précocement possible et comportent parfois des stratégies thérapeutiques spécifiques.
Qu’est-ce qui me fascine dans l’hypnose sinon ce qu’elle renvoie à ma propre capacité à fasciner l’autre, à l’emprise que je peux avoir sur lui ou qu’il peut avoir sur moi ? La littérature n’a pas fini de nous interroger…
Le temps de la ménopause oblige la femme à se reposer, qu’elle en ait conscience ou non, la question de son désir et de sa place dans la vie sexuelle.
La ménopause est un moment de coupure qui permet à une femme de distinguer ce qui est important pour elle et de faire valoir sa parole autrement. C’est à partir de cette coupure que peut être relancée la question du féminin enfin débarrassée, allégée du vieil impératif de la maman et de la putain !
Quand la revue Santé Mentale m’a proposé d’écrire un texte pour son dossier sur la ménopause, je me suis interrogée ? Pourquoi un tel dossier ? Pourquoi moi ? Que dois-je comprendre ? Suis-je devenue le prototype de la femme ménopausée ?