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La remédiation cognitive a pour objectif de diminuer les déficits cognitifs des patients souffrant de schizophrénie. Elle ne peut être utilisée seule mais pour compléter l’action des médicaments et de la psychothérapie. Plusieurs programmes de remédiation cognitive sont aujourd’hui disponibles.
Les déficits des patients psychiatriques en matière de compétences sociales peuvent aggraver leurs symptômes qui, couplés à une incapacité fonctionnelle de longue durée, menacent leur aptitude à se prendre en charge et à faire face au stress quotidien ; d’où l’intérêt particulier chez ces personnes de l’entraînement aux habilités sociales.
Il suffit parfois d’avoir la conviction qu’il est possible d’adapter une expérience de prise en charge des troubles cognitifs de la schizophrénie « venue d’ailleurs » et de réunir les conditions nécessaires pour y parvenir…
Les principes de réhabilitation permettent de passer au « scanner » certains de nos positionnements soignants et peuvent nous empêcher bien des dérives comme le paternalisme, la tendance à « faire ou choisir à la place de », à traquer le symptôme plutôt que l’élan vital, à globaliser autour de la psychose.
Le parcours de Jules, patient schizophrène de 36 ans, nous montre comment des techniques d’apprentissage des habiletés sociales lui permettent enfin d’exprimer ses besoins, de s’affirmer dans ses relations sociales et de retrouver confiance en lui.
Créer un groupe d’allure psychoéducative dans un haut lieu de la psychothérapie institutionnelle n’allait à priori pas de soi. Si nos collègues, à l’époque, n’hésitaient pas à expliquer leur traitement aux patients, cette information était individuelle, ciblée, liée aux nécessités du suivi et de la prise en charge. Créer un groupe, c’était généraliser une pratique qui ne leur semblait devoir être qu’individualisée…
La thérapie de remédiation cognitive par entraînement hiérarchisé assisté par ordinateur (TRC-EHAO) réalisée à l’aide du logiciel RehaCom permet de restaurer les fonctions cognitives de patients atteints de schizophrénie.
La ménopause n’est certes pas une pathologie, d’ailleurs on n’en guérit pas… On la traverse en la négociant, d’où les répercussions aussi inévitables qu’indéniables sur la psyché comme sur le soma.
La question est de savoir sur quelle légitimité et sur quelle reconnaissance peut se fonder cette période de la ménopause, et dans quel échange la sexualité des femmes peut s’inscrire, alors même que la maternité ne recouvre plus, ni même limite, la féminité.
Si la ménopause n’est pas une maladie mais une étape naturelle de la vie d’une femme, elle peut, par les symptômes qui l’accompagne le plus souvent, rendre la vie quotidienne inconfortable et plus difficile.