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Au quotidien, comment « gérer » les frustrations des patients, lorsqu’elles sont en lien avec les limites imposées par le cadre de soin ? Histoire d’une unité de soin qui a su se remettre en question et réinventer ses pratiques pour laisser place à la rencontre.
Diapason, une équipe mobile d’intervention précoce auprès des 16-30 ans, a choisi de s’appuyer sur l’Open dialogue, qui propose un accompagnement souple vers les soins, organisé autour de « réunions de réseaux ». En quoi consiste cette approche ? Illustration clinique.
Tolérer la frustration suppose d’être en capacité de renoncer à la satisfaction immédiate de certains désirs, ce qui ne se fait pas sans une forme de compensation. Pourquoi de nombreux patients en psychiatrie n’y parviennent-ils pas et comment les aider ? Illustrations cliniques.
L’intolérance à la frustration n’est qu’un écran de fumée masquant le trauma de la privation, lorsque la demande d’amour de l’enfant n’a pas été suffisamment entendue et accueillie par une interprétation bienveillante et avertie.
À l’adolescence, le processus de l’agir s’inscrit dans une logique complexe, dans un nouage singulier d’une causalité psychique, d’une modalité socioculturelle, d’une expression cognitive et d’une composante groupale. Seule l’analyse clinique permet de distinguer intolérance à la frustration et agirs…
La capacité à tolérer la frustration ne se situe pas seulement du côté de l’enfant. Elle dépend aussi des interactions précoces avec les adultes et de leur possibilité de le sevrer, de lui opposer un refus et de lui poser des limites.
L’intolérance à la frustration est directement liée à la vie pulsionnelle et au besoin de rencontrer une autorité ferme et bienveillante, cohérente et sécurisante, qui s’exerce de façon adaptée tout au long de la construction psychique du
bébé au jeune adulte.
L’intolérance à la frustration est davantage un concept transdiagnostique qu’un critère diagnostique ou un trouble en soi. Dans les pathologies psychiatriques, où elle est fréquemment évoquée, comment l’analyser et la penser ?
Ce sont souvent des gestes, pensées, souvenirs de tendresse, qui, surgissant par surprise, déclenchent la rencontre. La tendresse bouscule alors le clinicien et élargit le cadre thérapeutique.
La psychothérapie de femmes en demandes d’asile confronte le clinicien à des récits effroyables. Comment sortir de la sidération et aider les personnes ? Déployer de la tendresse dans le soin peut-il éviter de s’épuiser ?