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Sans « contenance institutionnelle » impossible d’implanter durablement des séances de packing. Jean-Emmanuel breton, infirmier, témoigne..
Le travail psychique mobilisé par le traumatisme du suicide d’un proche passe par des identifications positives et négatives.
La vie de Jeanne nous appartient-elle? En tant que collègue, est-on en droit de lui demander des comptes? Ne sommes-nous pas tout puissants et vaniteux de croire que nous aurions pu intervenir contre un processus de crise suicidaire engagé depuis longtemps?
Dans la vie courante, le droit sanctionne l’indifférence face au suicide, et lorsqu’il s’agit de situations professionnelles, la responsabilité des acteurs de santé peut être engagée selon les règles de droit commun.
Le suicide d’un patient représente un risque professionnel pour les intervenants en santé mentale car les conséquences personnelles (réactions émotionnelles et stress) et professionnelles (infléchissement des pratiques) sont importantes. Dès lors, des mesures de postvention individuelles et collectives doivent être proposées.
Que nous apprend l’analyse du discours de la crise suicidaire et peut-elle nous donner des indices sur les processus mis en jeu dans cette acmé existentielle du sujet? Premiers résultats d’une recherche sur le sujet…
L’accompagnement thérapeutique d’une famille confrontée a la crise suicidaire puis au décès par suicide de la mère par les soignants d’une unité de prévention du suicide.
Deux questions devraient se poser systématiquement après un suicide ou une tentative de suicide: « Existe t-il un entourage? » et « Faut-il prévoir d’accompagner cet entourage? ».
Le deuil après suicide est-il spécifique au sein des deuils de la vie? Si ou, quelles sont ses particularités? Est-il souhaitable d’apporter une aide particulière à ces edeuillés et si oui, comment?
L’entretien avec les familles endeuillées reconstitue progressivement les trajectoires de vie des personnes décédées après suicide. Cette « autopsie psychologique » permet aux chercheurs de mieux comprendre « la réalité » vécue par les suicidés avant leur décès pour améliorer les programmes de prévention.