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Les approches non pharmacologiques de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées sont nombreuses. Il convient d’identifier celles qui ont un lien direct ou indirect avec la cognition, de repérer leur cadre (rééducation, occupation, récréation), de réfléchir à leur impact et leur évaluation.
La stratégie thérapeutique médicamenteuse dépend de la sévérité de la maladie d’Alzheimer, de l’existence ou non de manifestations comportementales importantes, de la situation familiale du patient et des possibilités locales.
L’écoute du patient et la découverte avec lui d’une sémiologie « précoce » de la maladie d’Alzheimer permet d’engager une prise en soin non seulement évaluative mais également soucieuse du sujet et de la conscience qu’il a de ses propres troubles.
En reconnaissant aux patients atteints de maladie d’Alzheimer toute l’importance de leurs émotions et en permettant leur expression, il est possible d’améliorer les troubles de la mémoire et du comportement.
La méconnaissance des troubles dans la maladie d’Alzheimer est un phénomène complexe, d’intensité variable selon les patients et au cours de l’évolution de la maladie, intriquant des mécanismes neurologiques et psychologiques.
La guidance des proches du patient atteint de la maladie d’Alzheimer vise à restaurer leurs sentiments de sécurité et de sollicitude afin qu’ils puissent tirer le meilleur parti des soutiens et des intervenants extérieurs.
Le propre de l’être humain est de penser et tout le droit moderne est fondé sur l’idée de cette pensée libre et autonome. C’est dire que la loi n’autorise le juge à entrer sur ce terrain qu’avec beaucoup de prudence.
Si l’entretien formalisé suppose une rupture avec et dans le quotidien. L’entretien « informel » s’inscrit dans le mouvement, dans le courant de la vie institutionnelle. Il se niche dans les zones de moindre résistance. Il contourne des défenses qu’il faut avoir repérées.
Accueillir l’informe, trouver une capacité à « jouer », à inventer une modalité d’échange avec le patient, est au coeur de la rencontre clinique prise dans le tumulte douloureux des problématiques psychotiques.
C’est bien la qualité « d’être » du soignant, c’est-à-dire sa « qualité de présence » qui constitue le principe actif de son action thérapeutique et cela, même dans les contacts impromptus, informels que le quotidien sécrète en permanence.