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Et si l’outrance, les sollicitations, les dramatisations et les somatisations de l’« hystérique » n’étaient pour lui qu’une certaine façon de voir, d’interpréter, de ressentir les évènements de la vie et son rapport au monde ?
Leçons de séduction pour décrire une première rencontre avec une patiente hystérique.
Les hystériques ne résistent pas exclusivement au savoir des médecins mais au savoir lui-même. Ils ne cessent de le questionner, constituant une sorte de savoir sur le savoir. Une situation inconfortable pour les praticiens mais riche de leçons de vie…
Y aurait-il un intérêt à affirmer, ou à infirmer, que Dan est « hystérique » ? En pensant à cette structure, le psychanalyste envisage que l’état de souffrance de Dan puisse ne pas être figé mais… évoluer.
Ces vignettes cliniques, saisies par un psychiatre dans son service, mettent en cause le savoir, le pouvoir médical, jusqu’à le tourner en dérision, comme les hystériques en ont l’expertise.
Face à des adolescents en souffrance, qualifiés « d’hystériques » par leurs éducateurs, proposer un atelier théâtre a permis progressivement de réduire les passages à l’acte violents et destructeurs en ouvrant une passerelle vers le langage, la culture, les autres.
La maladie d’Alzheimer, bien que d’origine neurologique, est une véritable maladie mentale car elle altère le travail de la pensée du sujet et modifie ses relations avec lui-même, le monde et son entourage. Les troubles cognitifs et psychocomportementaux sont deux faces indissociables de cette démence.
L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) publie ses recommandations en matière d’accompagnement des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social. Un document qui s’inscrit dans la logique du plan Alzheimer 2008-2012.
Les altérations anatomiques et fonctionnelles de la maladie d’Alzheimer permettent aisément de distinguer le syndrome amnésique hippocampique des modifications du vieillissement cognitif naturel. Ce dernier ne doit pas uniquement se concevoir comme un déficit car de nombreuses compétences se maintiennent, voire s’améliorent avec l’âge…
Certaines maladies neuro-dégénératives dont la maladie d’Alzheimer pourraient induire très tôt une altération de la cognition sociale conduisant à un désinvestissement, voire à de véritables troubles du comportement.