
Acheter un article

Au fil de la rédaction d’un « Carnet du rétablissement » destiné aux usagers, une pair-aidante redécouvre ses capacités, son plaisir et son pouvoir d’agir. Retour d’expérience.
S’engager résolument dans des pratiques orientées rétablissement reste encore une démarche difficile pour de nombreux soignants. Plaidoyer pour des soins porteurs d’espoir.
Pour rester vivante et authentique, la relation soignante « orientée rétablissement » ne peut pas être organisée autour de dispositifs construits par des experts… Il faut oser la créativité et la singularité des pratiques !
Accompagner la demande de diminution ou d’arrêt des antipsychotiques peut être conçu comme une des nombreuses pratiques orientées rétablissement. Arguments pour une déprescription à moindre risque.
Acteur clé des services orientés rétablissement, le pair-aidant a été entraîné ces dernières années dans un mouvement de professionnalisation, qui lui assure une forme de légitimité auprès des soignants. Au risque de perdre son ADN ?
Devenu un mot à la mode, et parfois un passage obligé pour obtenir certains financements, le rétablissement a tendance à être utilisé dans les institutions sans qu’on prenne la pleine mesure des transformations profondes qu’il implique.
Il existe plusieurs façons de concevoir le rétablissement… Dans le contexte d’une mise en application toujours laborieuse, retour sur la conception originale portée par les mouvements d’usagers.
Culpabilité et honte imprègnent la vie psychique, dans des entrelacements complexes qui entrent en résonance. Des vignettes cliniques éclairent ces deux notions et permettent de distinguer atteintes narcissiques et transgressions de la loi intériorisée par le sujet.
« Je me sens coupable », « Je culpabilise »… Ces deux expressions mettent en évidence des nuances importantes. La première renvoie à une règle commune extérieure à nous et la seconde s’emploie pour parler de notre relation à nous-mêmes. Explications.
Parfois délétère, la culpabilité présente aussi de nombreuses facettes permettant au sujet de se réguler. Émotion profondément humaine et socialement indispensable, elle peut notamment engendrer des comportements réparateurs.