Le rétablissement est désormais le paradigme officiel qui guide la transformation des systèmes et des politiques de santé mentale dans le monde entier, comme le promeut d’ailleurs l’Organisation mondiale de la santé (1). En résonance aux mouvements sociaux et émancipatoires émergeant depuis les années 1960 et 1970, notamment les mouvements antipsychiatriques, féministes, antiségrégationniste et décolonialistes, ces origines du rétablissement, justement en tant que mouvement, sont désormais assez bien documentées (2).
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