Sur le flyer de présentation du service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) dans lequel je travaille, il est inscrit en lettres capitales « OR » pour préciser que nous proposons des pratiques « Orientées rétablissement ». J’éprouve néanmoins un certain malaise face à cette prétention… En effet, au fil des années, la certitude d’appartenir au camp « des bonnes pratiques » psychiatriques s’est dissipée pour laisser place à de nombreux questionnements. Dans ma thèse de médecine (1), j’ébauche quelques réponses à partir de l’analyse des récits de vie professionnels de médecins et d’infirmières. Mon intention ici est d’explorer certaines de ces hypothèses pour délimiter la notion de rétablissement dans la relation soignante.
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