La vie est un long fleuve tranquille : le titre du célèbre film d’Étienne Chatiliez (1988) va servir de fil conducteur pour introduire cet article. Rappelons que ce cinéaste est également l’auteur d’un autre film non moins célèbre : Tatie Danielle (1990), qui montre un visage particulièrement acariâtre de la vieillesse, avant que la détresse sous-jacente de cette veuve ne devienne visible…
Lorsque les sujets commencent à penser leur propre vieillissement, envisagent-ils la vie comme « un long fleuve tranquille » ? Soulignons d’emblée qu’en effet la vie est de plus en longue, l’espérance de vie augmentant généralement d’un tri- mestre chaque année, soit d’un an tous les quatre ans, nonobstant l’arrêt de la période covid. L’espérance de vie avoisine les 80 ans pour les hommes, les 86 ans pour les femmes, les centenaires sont de plus en plus nombreux : 30 000 en 2023 contre 1 100 en 1975. Cette réalité n’est pas sans incidence sur la manière dont chacun va envisager sa propre vieillesse.
La vie, un fleuve : travaillons cette métaphore en suivant les deux axes des affluents et de la pulsion.
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