L’accueil, quel que soit le terme utilisé pour penser cet ensemble de pratiques, cette fonction et ce concept, est une sorte de serpent de mer en psychiatrie. Il est régulièrement sur la sellette depuis les débuts de l’institutionnalisation des modes de gestion de la folie. Si la création des premiers établissements dédiés aux fous en terre d’Islam répondait au devoir de charité (la Zakât est un des cinq piliers de l’Islam) qui s’impose à tout musulman (1), les bonnes intentions laissèrent assez vite la place à des pratiques coercitives. Le prêtre Jean Cleudat s’y opposa (en 1539, à Grenade) (2) en créant l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu (Frères de la charité sous l’Ancien Régime) qui ouvrit de nombreux établissements dont certains existent encore.
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