Quand une infirmière « vrille » son entretien professionnel

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SuzieQ est infirmière et sur son blog elle questionne le rôle de l’infirmier en psychiatrie autour de fictions ou de billets d’humeur. Lire son dernier texte à propos des compétences infirmières…
 
« (…) Il y a quelques semaines je m’inquiétais du risque de voir disparaître des postes IDE au profit de métiers moins chers pour l’établissement. Je pointais notamment le manque de savoir théorique des IDE qui auront un jour du mal à défendre leur métier tant la spécificité du rôle IDE en psy est mal maîtrisée. 
 
Pour illustrer mon propos voici une première situation vécue il y a quelques mois.
 
Elle c’est Sabine. Infirmière depuis 14 ans. Si ce n’est ses deux années passées en tant qu’infirmière libérale (dans le cadre d’une disponibilité de la fonction publique), elle a fait toute sa carrière en psy. Autant dire, la psy elle connaît! Quoique… 
 
Après sa parenthèse d’IDEL qu’elle décrit aujourd’hui comme un échec elle est revenue de sa dispo il y a près de deux ans sur l’EPSM. Son problème, pour elle qui a déjà beaucoup tourné sur les différents pôles et services, c’est qu’elle a perdu le poste sur lequel elle était affecté. Alors à nouveau il lui a fallu intégrer le pool de remplaçant et jongler avec des plannings à la petite semaine. Pas facile… 
 
Aussi était-elle très heureuse de passer un entretien pour intégrer l’un des services d’admission psy adulte de l’EPSM. Sabine a pour elle sa gouaille, sa bonne humeur légendaire, son aisance à l’oral, son peps. Mais est-ce suffisant quand l’on doit parler soin? «