Homogénéiser la formation des infirmières

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Le SIDIIEF (Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone) a mandaté le Centre d’innovation en sciences infirmières (CIFI) de l’Université de Montréal pour approfondir l’analyse des profils de formation (1) et les contextualiser dans l’espace francophone.

L’hétérogénéité domine tant sur les critères d’admission à la formation initiale, que sur l’appellation du diplôme (diplôme d’État, licence en soins infirmiers, bachelor, brevet d’infirmière, baccalauréat en soins infirmiers, diplôme de technicien supérieur en soins et de santé…), les possibilités d’accès à des formations universitaires supérieures ou encore les spécialisations. L’intégration universitaire, plus ou moins complète, progresse petit à petit. Seuls 7 pays (Canada, Roumanie, France, Liban, Suisse, Belgique, Tunisie) sur la vingtaine que compte l’espace francophone, ont commencé ou réalisé cette intégration. Les changements les plus marqués au cours des deux dernières années portent sur le plus grand nombre de programmes de 2e et 3e cycles universitaires, reflétant un souci de former des chercheurs et des professeurs dans le domaine des sciences infirmières. Seuls 5 pays (Canada, Québec, Côte d’Ivoire, Liban Roumanie, Suisse) proposent une formation universitaire de 2e cycle (correspondant à un niveau master en France), alors que 3 pays proposent une formation universitaire de 3e cycle correspondant à un doctorat (Canada, Québec, Roumanie, Suisse).

« Analyse et mise en contexte des profils de formation infirmière dans différents pays francophones », Édition 2010, Centre d’innovation en formation infirmière (CIFI), Faculté des Sciences infirmières, Université de Montréal; mars 2011, www.sidiief.org