Guérir, pour un psychanalyste, c’est (r)établir un ensemble de mouvements psychiques altérés, modifiés ou arrêtés. Mais la guérison reste un équilibre dynamique instable. Jamais acquise, elle se travaille et s’élabore, avec le patient et en équipe.
Comment repérer et accompagner le processus de deuil chez un patient schizophrène ? Des séances d’ergothérapie par le dessin permettent progressivement à Adam d’envisager sa nouvelle vie après le décès de son épouse.
Le passage à l’acte suicidaire survient quand l’individu vit un
clivage intérieur qui l’écartèle. Son origine est souvent à rechercher dans une histoire familiale traumatique, dont le sujet abrite les « fantômes »
Après un suicide, le travail de deuil est particulier. À la souffrance s’ajoutent l’incompréhension, la colère, le ressentiment vis-à-vis de celui qui s’est permis une telle offense. La souffrance partagée et le pardon restent les grands remèdes aux sentiments de culpabilité.
Les mouvements régressifs sont constants dans les institutions pour personnes âgées, et concernent autant les patients que les soignants. Dans cette communauté, chacun est appelé à regarder les effets du vivre et chacun s’en défend. La régression peut alors faire refuge.
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