Tutorat en psychiatrie : à la recherche des savoirs
Un cadre de santé s’interroge sur la qualité du tutorat mis en place pour enrichir les compétences des infirmiers novices en psychiatrie et déplore le manque de structuration de la formation.
Un cadre de santé s’interroge sur la qualité du tutorat mis en place pour enrichir les compétences des infirmiers novices en psychiatrie et déplore le manque de structuration de la formation.
Soigner sans fermer les portes est devenu au fil du temps une approche de plus en plus rare, voire honteuse.
C’est pourtant une invention perpétuelle, où à chaque fois il faut rechercher le point qui va faire résonance avec le patient, permettre une alliance et lui donner la possibilité de se contenir.
Des chercheurs suisses ont mis en place un dispositif interactif pour permettre au patient isolé en chambre de
soins intensifs d’écouter librement de la musique. Un objet-tiers qui redonne une certaine autonomie au patient
et favorise l’alliance thérapeutique.
La méthode des SARA© (Stages d’aide au rétablissement ambulatoire) permet d’élaborer un programme d’ETP et propose un nouvel abord du diagnostic éducatif, utilisable tout au long du programme, comme un fil de funambule tendu entre soin et éducation.
Quelle est la nature de la relation entre organisation, fonctionnement des collectifs médico-soignants, santé au travail et qualité des soins en psychiatrie ? Une recherche en psychologie sociale tente d’éclairer cette question à travers
l’analyse du discours des infirmiers.
À deux voix, une patiente en grande souffrance psychique et son infirmier référent reviennent sur un long parcours de soin et montrent comment un soutien « puissant » se décline au quotidien sous différentes formes.
Au seuil de la relation d’aide thérapeutique, les infirmiers déploient d’abord une fonction « construction du lien » faite de petits riens destinés à amorcer, appuyer ou maintenir une ouverture à la rencontre et à la relation.
Le psychopathe a le don pour élire ses bons et ses mauvais soignants. Plus que tout autre patient, il implique de travailler en équipe et de limiter une trop grande diversité des réponses.
Valentine, 78 ans, qui « fait tout » pour son mari plus âgé et dépendant, inquiète les services sociaux par ses propos suicidaires. Au cours de visites à domicile régulières, une infirmière de gérontopsychiatrie introduit du tiers dans un fonctionnement de dyade fusionnelle.
Une recherche en soins sur l’activité informelle des infirmiers en psychiatrie permet de dégager les principaux facteurs qui contribuent à générer un sentiment de satisfaction au travail, meilleur rempart contre le burn-out. Dans cette perspective, les soignants pointent en particulier l’importance de parvenir à un équilibre entre travail prescrit et initiative.