L’Unafam réagit à la feuille de route sur la santé des détenus
Les ministères de la justice et de la santé ont présenté, le 2 juillet, une feuille de route sur 3 ans pour améliorer la santé des personnes …
Les ministères de la justice et de la santé ont présenté, le 2 juillet, une feuille de route sur 3 ans pour améliorer la santé des personnes …
Ancrés dans l’expérience de la psychiatrie de secteur, de multiples dispositifs d’accompagnement au logement se sont développés. Mais ils restent mal connus et peu valorisés. Il faut aujourd’hui stimuler l’élaboration de pratiques pluriprofessionnelles, mutualiser la gestion des dispositifs pour rendre lisible l’action de la psychiatrie.
Les pays européens voient augmenter de façon inédite la prévalence des troubles mentaux en milieu pénitentiaire. La détention aggrave les troubles de ces populations précaires, augmente les ruptures de soin et majore le risque de récidive.
Aujourd’hui, la « prison-asile » accueille et exclut, soigne et surveille. Dans ce contexte, les imbrications entre les logiques d’assistance et de contrôle induisent des tensions morales pour les groupes professionnels qui exercent en milieu carcéral.
En se focalisant sur les facteurs de résilience, la réhabilitation psychosociale, ou encore la prévention des rechutes,
la psychologie positive ouvre des perspectives de soin pour la psychiatrie. Repères théoriques et intérêt pour la clinique.
En complément de la psychiatrie conventionnelle, la psychiatrie positive cherche à comprendre et promouvoir le bien-être dans une approche holistique. Elle prend en compte, en plus des déterminants biologiques, les caractéristiques psychosociales positives.
Si la recherche montre les effets positifs de la participation du patient à la construction d’un savoir sur sa pathologie,
en psychiatrie, les savoirs expérientiels sont parfois difficiles à faire reconnaître. Repères et actualités.
L’expérience subjective de la souffrance psychique génère un savoir acquis sur la route de l’éprouvé. Ce parcours peut conduire une personne à inventer des modalités d’être pour exister au monde et y apporter quelque chose d’inédit.
L’expérience subjective du patient a transformé son rôle politique dans la médecine et notamment en psychiatrie, jusqu’à lui conférer une forme d’expertise professionnelle. Un mouvement qui a des conséquences parfois paradoxales.
L’empowerment en santé mentale est un enjeu complexe et multidimensionnel, qui implique un changement de posture des soignants. L’usager du futur est acteur de ses soins, moteur de son rétablissement et auteur de son projet de vie.