L’humour dès le premier entretien ?
En psychiatrie, l’humour peut d’emblée être un formidable levier pour entrer en relation, établir une connivence, dénouer des situations complexes… à condition de le manier …
En psychiatrie, l’humour peut d’emblée être un formidable levier pour entrer en relation, établir une connivence, dénouer des situations complexes… à condition de le manier …
Une recherche en soins a identifié le rôle de l’humour et les modalités de son déploiement dans les soins infirmiers. Dans cette perspective, les soignants pointent son potentiel et la diversité de ses registres d’actions.
Pour le patient hospitalisé, l’humour peut constituer une source de plaisir et de partage avec le soignant. Un véritable espace de liberté et de jeu, favorisant la reconquête d’un certain pouvoir et la redécouverte de soi dans les relations à l’autre.
Dans la cure psychanalytique, l’humour peut surgir, du fait du patient ou parfois de l’analyste. L’interprétation des lapsus et des traits d’esprit vise à en dégager, sans jugement moral, les affects et les passions contradictoires.
Avec ses multiples facettes, l’humour peut être un marqueur des différentes phases du trouble bipolaire. Davantage que dans d’autres pathologies, cet outil à double tranchant nécessite une forme d’« accordage » relationnel.