Les intolérances à la frustation : jalons cliniques pour un accompagnement
L’un des symptômes les plus difficiles à prendre en charge par une équipe soignante ou éducative est « l’intolérance à la frustration ». Or, les modes psychopathologiques …
L’un des symptômes les plus difficiles à prendre en charge par une équipe soignante ou éducative est « l’intolérance à la frustration ». Or, les modes psychopathologiques …
Une bibliographie proposée par Ascodocpsy, réseau documentaire en santé mentale
Chez l’enfant, l’évaluation neuropsychologique permet d’objectiver des comportements liés à une intolérance à la frustration et de les inscrire parfois dans un tableau clinique évoquant un trouble neurodéveloppemental (TND).
L’analyse des déclarations des soignants à l’Observatoire national des violences en santé (ONVS) montre que le mot « frustration » est utilisé de manière générique, parfois hors contexte, qu’il masque de réelles privations et une utilisation rigide du cadre de soins.
Au quotidien, comment « gérer » les frustrations des patients, lorsqu’elles sont en lien avec les limites imposées par le cadre de soin ? Histoire d’une unité de soin qui a su se remettre en question et réinventer ses pratiques pour laisser place à la rencontre.
Tolérer la frustration suppose d’être en capacité de renoncer à la satisfaction immédiate de certains désirs, ce qui ne se fait pas sans une forme de compensation. Pourquoi de nombreux patients en psychiatrie n’y parviennent-ils pas et comment les aider ? Illustrations cliniques.
L’intolérance à la frustration n’est qu’un écran de fumée masquant le trauma de la privation, lorsque la demande d’amour de l’enfant n’a pas été suffisamment entendue et accueillie par une interprétation bienveillante et avertie.
À l’adolescence, le processus de l’agir s’inscrit dans une logique complexe, dans un nouage singulier d’une causalité psychique, d’une modalité socioculturelle, d’une expression cognitive et d’une composante groupale. Seule l’analyse clinique permet de distinguer intolérance à la frustration et agirs…
La capacité à tolérer la frustration ne se situe pas seulement du côté de l’enfant. Elle dépend aussi des interactions précoces avec les adultes et de leur possibilité de le sevrer, de lui opposer un refus et de lui poser des limites.
L’intolérance à la frustration est directement liée à la vie pulsionnelle et au besoin de rencontrer une autorité ferme et bienveillante, cohérente et sécurisante, qui s’exerce de façon adaptée tout au long de la construction psychique du
bébé au jeune adulte.