Depuis les débuts de la psychiatrie au XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, du traitement moral aux psychothérapies, le concept de guérison en psychiatrie évolue avec les progrès scientifiques et s’inscrit dans les mouvements sociaux et politiques.
Au coeur du concept de rétablissement en santé mentale se situe la posture du soignant par rapport au patient, qu’on peut envisager comme un mouvement, un style, une position d’écoute. Enjeux et écueils dans la pratique.
La perspective du rétablissement ouvre sur une stratégie distincte de celle propre à l’approche médicale de la guérison. Elle inclut alors les normes du sujet liées à ce que signifie pour lui « être rétabli ».
L’expérience de la maladie constitue souvent une occasion pour le sujet d’en apprendre sur lui-même. Dans ce
contexte, la rencontre thérapeutique peut permettre la mise en mouvement et l’ouverture à soi.
Un matin, épuisé et paniqué, Dominique, médecin généraliste depuis vingt ans, est incapable de se rendre à son cabinet. Il reprend confiance et dépasse ce burn-out grâce à une thérapie comportementale et cognitive.
Le burn-out du soignant a une psychopathologie particulière, liée à la perte de la capacité d’empathie. Mais il renvoie aussi à une réflexion sur l’éthique du soin et la relation d’aide.
L’épuisement professionnel se caractérise par la survenue de trois phases : l’épuisement émotionnel, la déshumanisation de la relation à l’autre et le sentiment d’échec professionnel. Histoire du concept et principales caractéristiques.
Relativement récent, le concept de perversion narcissique permet d’éclairer une dynamique de couple où l’on retrouve des mécanismes caractéristiques de l’incestualité et de la destructivité. Cette façon de considérer l’autre comme une chose a des effets dévastateurs.
Quand on évoque la violence en psychiatrie, il s’agit peut-être en réalité d’agitation. Ce symptôme prend en compte le sujet qui perd le contrôle de ses actes, la violence renvoie souvent vers celui qui la subit. Ce glissement reflète une évolution sociale
inquiétante, où se profile le retour des « quartiers des agités ».
Si la notion d’estime de soi relève davantage de la psychologie et celle de narcissisme plutôt de la psychanalyse, leur proximité
apparente conduit à s’interroger sur leurs relations.
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