« Ils t’attrapent, ils t’attachent, te serrent fort… »
Libre d’aller et venir en France quand on est « psychiatrisé », mais où ? Le Groupe information asiles milite pour une psychiatrie plus humaine et respectueuse de la liberté.
Libre d’aller et venir en France quand on est « psychiatrisé », mais où ? Le Groupe information asiles milite pour une psychiatrie plus humaine et respectueuse de la liberté.
Comment les patients vivent-ils leur hospitalisation en unité fermée ? Comment les soignants ressentent-ils le fait de travailler dans ces conditions ? Vécus croisés, prise de conscience mutuelle, une équipe soignante questionne et remet en cause ses pratiques.
Mohammed, 40 ans, est pris en charge depuis de nombreuses années en unité pour malades difficiles (UMD), où il est régulièrement isolé et entravé. Pourtant, il semble préférer la réclusion à la liberté d’aller et venir, même après une sortie thérapeutique.
L’élaboration d’un protocole de libre circulation pour Nadia, résidente en Foyer d’accueil médicalisé (FAM), a permis d’évoquer le problème de ses intrusions permanentes, d’interroger le désir de protection des professionnels et la question de la liberté individuelle.
Déroulé au fil d’entretiens biographiques, le récit de vie permet au patient de revenir sur sa trajectoire. Pour accueillir cette parole, le soignant se situe dans une posture d’écoute active qui favorise la co-construction du parcours de soin.
La méthode des SARA© (Stages d’aide au rétablissement ambulatoire) permet d’élaborer un programme d’ETP et propose un nouvel abord du diagnostic éducatif, utilisable tout au long du programme, comme un fil de funambule tendu entre soin et éducation.
Le cadre thérapeutique d’un atelier à médiation tient une place essentielle dans l’émergence, chez des patients
psychotiques, de contenus psychiques auparavant impensables. Repères théoriques et illustrations cliniques.
Les parcours de soin de Stéphane et de Patrick illustrent comment la dimension relationnelle de l’injection
intramusculaire d’antipsychotique à action prolongée peut se déplier et venir soutenir la continuité des soins.
Pourtant, au départ, aucun d’eux n’est demandeur de ce type de prise en charge.
Les moeurs ont fait évoluer les représentations de la sexualité et certaines pratiques, jugées perverses, deviennent « néosexuelles ». Reste que l’invariant d’une sexualité « normale » se situe dans la relation à l’autre considéré comme sujet et non comme objet.
L’intégration de la sexualité dans le champ de l’addiction est relativement récente et provient de la façon dont on a envisagé l’addiction et la sexualité aux États-Unis. Histoire et transformations des concepts.