L’Association Rhône-Alpes de gérontologie psychanalytique (ARAGP) organise sa 37ème journée de conférence
Abel et Caïn, les enfants d’Œdipe et Jocaste, le Petit Poucet, les frères de la horde primitive (Freud), les demoiselles de Rochefort, les quatre filles du docteur March… : nombreuses, et pas toujours réjouissantes, sont les figures de la fratrie, figures où les sœurs n’ont que rarement grand place.
Vieillir enfant unique (qui ne croit pas, un jour, l’être ?), vieillir membre d’une fratrie, vieillir en jumeau.
Perdre un ou des parents, retrouver ou perdre une sœur, un frère.
Comment le lien fraternel, sororal, peut-il se construire au commencement de la fratrie ? Comment a-t-il été porté, ou pas, par les parents, la famille, au regard de leur propre histoire ? Comment a-t-il évolué au fil des âges et des enjeux, des temps de l’enfance à ceux de l’adolescence, de l’âge adulte, de la vieillesse ?
Ce lien sera exploré :
– dans sa dimension familiale, entre rivalité, déchirure, haine et amour, affection, soutien, retrouvailles, deuils ;
– dans sa dimension symbolique, cette fraternité tant religieuse que républicaine.
Qu’en est-il de ces frères et sœurs qui se rapprochent, après le temps des alliances avec des objets extérieurs à la famille ? Comment ce lien est-il remis à l’épreuve lors de l’entrée en dépendance d’un parent ? Qu’en est-il de la reviviscence des enjeux sororaux et/ou fraternels dans les habitats collectifs de vieux, dans les institutions gériatriques ?
C’est dans le champ dessiné par ces questions et ces configurations que se déploiera la 37ème journée de l’ARAGP, en appui sur des cliniques individuelles, familiales, groupales et institutionnelles.
Programme détaillé à venir.
Rens. : www.aragp.fr, contactaragp@yahoo.com, 04 37 90 13 60