PARIS
La nosographie psychiatrique des années 50 a pris conscience de la catégorie particulière que représentaient les « borderline ». Elle les a définis comme une construction déviante et pathologique par rapport à l’organisation psychique névrotique de l’homme « normal ». L’individu hypermoderne dont les auteurs du livre publié sous la direction de Nicole Aubert dressent le portrait présente les caractéristiques des personnalités limites. La construction psychique « limite » est aujourd’hui normale, en relation avec les mutations sociologiques, technologiques, éducationnelles de la société occidentale. Y a-t-il là une rupture anthropologique? Dans une société « liquide », les identités deviennent flottantes. La perte de repère conduit à réinterroger la fonction du symbolique. La question du sens devient centrale dans un monde vécu comme de plus en plus paradoxal. Face à ces incertitudes, la sociologie clinique cherche des réponses théoriques (comprendre les conséquences sociopsychiques de ces « flottements) et pratiques (entre thérapie et intervention)
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