15e Colloque de l’Association francophone de remédiation cognitive (ARFC)
Aujourd’hui, la remédiation cognitive a toute sa place dans la philosophie des soins orientés rétablissement en renforçant l’empowerment et l’autodétermination des personnes.
Ainsi, il incombe aux soignants qui pratiquent la remédiation cognitive avec la posture du rétablissement, de se saisir et de nouer des partenariats, avec tous les dispositifs innovants permettant la participation des personnes vivant avec un trouble psychique dans chacun des actes signifiants de sa vie quotidienne (mobilité, emploi compétitif, vie amoureuse, logement loisirs bénévolats,…).
En paraphrasant Tim Greacen qui interviendra lors de ce colloque : » Il ne suffit pas de donner les moyens à la personne malade ou handicapée pour qu’elle s’adapte ou s’intègre, il ne suffit pas de changer la personne. Il faut aussi changer le monde ! ». La société doit elle aussi, « se réhabiliter » pour accepter la participation des personnes, le plus souvent exclues à la société dans le sens le plus large du terme.
Il s’agit pas exemple, d’avoir accès à l’ensemble des services publics, de participer à la vie de la cité comme entrepreneur, étudiant, bénévole, enseignant, soignant, chercheur, parent, bref de pouvoir se sentir exister en tant que citoyen actif tout simplement.
C’est toutes ces participations qu’ambitionne d’explorer le 15e colloque de l’ARFC. Quels sont les outils qui permettent ce virage participatif ? Quels sont les données de preuves de leur efficacité ? Quels sont les enjeux éthiques et sociétaux à l’oeuvre ?
Rens. : www.remediation-cognitive.org