Clermont – Ferrand
La question est de savoir si nous avons une langue commune avec l’enfant d’immigrés.
Souvent il parle peu ou mal sa langue d’origine faute de savoir l’écrire et refuse l’acquisition de la langue d’accueil à cause de la mutation d’identité qu’elle implique.
Il peut ainsi adopter la néo-langue propre à la bande des jeunes, à laquelle il participe, mais qui n’est pas à proprement parler un langage puisqu’elle impose la similitude absolue des locuteurs.
Les caractéristiques de cette néo-langue mériteraient d’être étudiées car ses traits agrammaticaux, injonctifs, totalitaires, viriloïdes, voire paranoïaques, ne sont pas sans des conséquences dont le locuteur est la première victime.
Dès lors, et si cette analyse est exacte, comment l’aider ?
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