41ème journée d’études de l’E.P.C.I. (Ecole de Propédeutique à la Connaissance de l’Inconscient)
Argument : La psychanalyse se distingue de la médecine et de toute autre pratique de soin où le clinicien s’appuie sur un savoir préalable solide, reconnu, et centre son attention sur le symptôme : il le scrute dans tous ses détails et ses manifestations avant d’engager un traitement quel qu’il soit, et il met tout en œuvre pour obtenir sa guérison.
L’analyste adopte une attitude inverse : une fois le contact établi, il oublie ce qu’il a appris, il accorde son écoute à tout ce qui lui est dit et répond la plupart du temps par un silence poli et intéressé. Cette attitude a été tellement brocardée que plus personne ne l’ignore aujourd’hui. Est-ce à dire pour autant que l’analyste se désintéresse de la guérison ?
Telle est la question qui sera au cœur de notre réflexion au cours de cette journée car elle est particulièrement insistante dans un monde soumis aux exigences du rendement, de l’efficacité et de la preuve tangible. Qu’en disent les psychanalystes aujourd’hui ? A quoi correspond cette attitude apparemment distante et détachée ? Sur quelle conviction est-elle fondée et pourquoi est-elle maintenue en priorité malgré les progrès accomplis par les sciences médicales et neurologiques ?
Tarif individuel 90€, adhérent 70€, étudiant 50€
Par chèque à l’adresse l’EPCI (Ecole de Propédeutique à la Connaissance de l’Inconscient), 1 rue Pierre Bourdan, 75012 Paris tel : +33 1 43 07 89 26
ou par virement : IBAN : FR 41 2004 1000 0122 2009 2Z02 096