PARIS
Depuis son étymologie, ad-dicere, l’addiction est affaire de parole, de rapport à l’autre et de dépendance. Était déclaré addictus et adjugé à un maître celui n’avait pu tenir ses engagements, tenir la parole donnée. Que dire, à notre tour, des modalités de cette parole, qui exprime le travail constant de positionnement en lien à l’autre, à soi et au monde de la part de ceux qui « ont le sentiment d’être seuls, isolés, incomplets narcissiquement » (Hautefeuille & Velea) ? Quelle est sa nature discursive, rhétorique, narrative, interactionnelle ? Mobilisant de nombreuses disciplines des sciences humaines et sociales, cette journée visera à contribuer à une approche transdisciplinaire des rapports complexes entre le langage et les addictions.









