10-11-12 juin 2026 - Bordeaux

Malaise dans l’action sociale !

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40e journées nationales de formation

Nous, professionnels de l’accompagnement social, de la relation d’aide et de soin, portés par nos valeurs humanistes, nous positionnons aux côtés de personnes en difficulté, en souffrance. L’accompagnement passe d’abord par l’accueil et l’écoute d’une parole : celle d’un enfant, adolescent ou d’un adulte, avant qu’une relation d’aide transférentielle puisse s’établir. 

Nous nommons clinique cette présence privilégiée auprès de la personne et la démarche qui pourra se mettre en place. Si elle s’établit, cette relation comporte des risques pour le professionnel et pour la personne. Elle est cette corde raide qu’empruntent l’un et l’autre, chacun à sa manière, pour trouver du sens et faire des projets. C’est affaire d’équilibre… « le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre, c’est qu’il suffit d’un souffle pour que tout s’écroule ».

Mais cette relation s’inscrit aussi, naturellement, dans un système à la fois historique, politique, sociétal, institutionnel et économique. Aujourd’hui, des contextes organisationnels et gestionnaires plus ou moins explicites, des évolutions ou des stagnations idéologiques ont pour conséquences une exposition toujours plus patente à des risques psychologiques et des ressentiments aussi bien du côté du professionnel, de la structure, que du côté de la personne. 

« Jamais dans son histoire le secteur du travail social n’a connu une crise d’attractivité aussi intense. (…) Le travail social est aujourd’hui dans une situation de rupture. »

Comment en est-on arrivé là ?

Quel devenir pour la clinique de l’accompagnement ?

Professionnels et personnes accompagnées : disposons-nous encore, de raisons d’espérer, de poursuivre, d’un pouvoir à agir ?

Ces journées vous invitent à repérer ce qui nous anime encore, penser cette part du tiers (politique, gestionnaire, institutionnel, organisationnel et technocratique), tiers qui est inhérent à notre pratique, mais qui aussi – et nous en pâtissons – l’infléchit quitte à en faire perdre complètement le sens. Ces journées serviront à évaluer, dans ce contexte, nos marges de liberté et plus avant prendre le risque, ensemble, du désir, de l’invention – pourquoi pas du ré-enchantement – mais aussi son corollaire « Par les temps qui courent » de la résistance et de la défense de nos conceptions.

Renseignements

  • Tel : 06 33 30 50 80