Le temps nous échappe. On le voit passer. Il nous ennuie. Elément constitutif de la relation avec l’espace, le rêve et les affects, temporalité circulaire, linéaire, répétitive ou discordante donnent forme à la vie. On ne peut se départir du temps. Temps du patient, temps du soignant ? Prendre le temps d’échanger avec le patient, prendre un peu de son temps et se l’approprier pour mieux appareiller nos temporalités. Etre là, présent, simplement. Pour lui et ce qui vient. Quel temps vécu en psychiatrie ? Une temporalité qui oscille entre le temps de l’économie (comptable, rentable) et le temps psychique inscrit dans la subjectivité? Un temps dynamique, logique, plastique au gré de chaque patient, au gré des soignants. Le bruit du temps qui passe n’est-il pas aussi celui de sa mise en mouvement ? Comment le désir soignant confronté au temps social peut-il accompagner l’émergence du désir du patient? Comment, l’institution dans l'expérience de la discontinuité et du morcellement, peut-elle permettre au patient de trouver un rythme sécure, début d’une contenance? Ce 8 février, à Montperrin, prenons le temps d’échanger autour du soin et de ses temporalités.
Aix-en-Provence
Colloque à l’initiative de Serpsy Paca
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