07 Décembre 2019 - Bruxelles

En psychodrame : un temps pour jouer, des espaces pour penser …

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BRUXELLES

Journée d'étude organisée par l'Association belge de psychodrame

Au psychodrame, selon les diverses théories et dispositifs pratiques de référence, selon les objectifs de la session de psychodrame (thérapie, supervision, formation), selon les patients auxquels le psychodrame s’adresse, selon le cadre institutionnel, selon les envoyeurs… Des questions s’invitent…

Comment définissons-nous ce qu’est jouer ?

Déjà, comment installer les conditions, l’espace, le temps, les règles pour jouer, pour (re)trouver la possibilité de jouer. Comment accueillir les événements, les embarras, les pertes, les impuissances, …

Et puis aussi…Jouer pour quoi faire ? Que cherche à produire le psychodramatiste ? Qu’est-ce qui est jouable et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quels sont nos critères pour affirmer : « c’est du jeuil y a du jeuil y a eu/il n’y a pas eu du jeu » ? Quand disons-nous, avec la même clarté des enfants : « ça, ce n’est pas du jeu ! » ?

Comment accueillons-nous la pensée sauvage à l’entour de la séance ?

Il y a les espace-temps dans l’ombre des coulisses de la séance : Avant : paroles entre animateurs plus ou moins affectées, lestées de trac et après : les évaluations-minute : « c’était une bonne séance », « un bon jeu »
Advient la nécessité de « penser », de « re-penser » la séance qui vient de se dérouler, d’en articuler des éléments, d’en esquisser les insertions possibles, les « résonances » dans le trésor de la langue, de la culture : moment aérien, source d’ouverture ou de respiration bienvenues.

Comment articulons-nous notre pratique à la théorie ou dans la théorisation : quoi de neuf ?!

Le troisième espace-temps est celui de la théorisation, à partir des questions qui ont surgi tant celles des animateurs que celles des participants. Plusieurs cadres théoriques de référence peuvent constituer « l’entrée de jeu » : l’approche morénienne, l’approche lewinienne (la dynamique de groupe), l’approche analytique, systémique, gestaltiste… Qu’est-ce que cela change, une théorisation plutôt qu’une autre ?

Enfin, la clinique rencontrée en psychodrame fait-elle surgir des questions « nouvelles », inédites, et osons-nous en proposer une théorisation renouvelée « à nouveaux frais » ?

Chaque intervenant abordera ces questions à partir de sa pratique, de son cadre de travail et de sa réflexion.

L’objectif de la journée est de croiser les regards, les entendements, les pensées. De se laisser surprendre et de partir intrigué, nourri, curieux, pensant.

Programme

Rens. : tél. : 0032 474 966 173, martinestassin@yahoo.fr, www.psychodrame.be