Séminaire Jean Louis Signoret organisé par l’université de Caen Normandie
Comme chaque année, le Séminaire Jean-Louis Signoret fait le point sur les dernières avancées scientifiques dans les domaines de la neuropsychologie et des neurosciences. Cette nouvelle édition abordera les perturbations du rapport au temps, observées dans différentes pathologies neurologiques et psychiatriques. « Comment le temps s’inscrit-il dans notre cerveau ? Que se passe-t-il lorsque le fonctionnement cérébral est affecté ? » souligne Thomas Hinault, chercheur Inserm, au sein de l’unité de recherche NIMH et co-responsable scientifique du séminaire Signoret.
« Le temps ne s’écoule pas, pour tout le monde, de la même façon. Dans le cas de la dépression, par exemple, le temps semble ralentir, s’étirer. À l’inverse, les patients atteints de schizophrénie ressentent une accélération du temps. » Ces journées réuniront des experts d’horizons divers pour échanger sur les mécanismes impliqués, dans notre cerveau, dans la perception et la représentation du passage du temps.
Le programme de ces journées laisse une large place à la pratique clinique. « Le concept de temps est encore peu intégré dans les stratégies cliniques. Et pourtant, les différentes interventions montreront que ce concept peut être à la base de nouveaux outils diagnostiques ou thérapeutiques. »
Rens. : www.unicaen.fr
