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À l’hôpital, les cadences accélérées ont des implications éthiques pour les professionnels, aux prises avec des situations de stress accrues et des conflits de valeurs. …
À notre époque, l’urgence est partout… Un rapport « hystérique » au temps s’invite jusque dans les soins. Peut-on s’affranchir de la tyrannie de l’instant …
Le temps est constitutif de l’expérience humaine. Une compréhension approfondie des altérations temporelles dans les différentes troubles psychiatriques est essentielle pour une prise en charge …
L’équipe Psy’surdités s’attache non seulement à identifier une symptomatologie chez des patients sourds et malentendants, mais aussi à l’appréhender et la comprendre avec ce que donnent à voir l’expression corporelle, l’iconicité et tous les paramètres de la langue des signes. Illustration avec l’histoire de Gabrielle, qui consulte pour des troubles dépressifs.
Dans le contexte de crise de la psychiatrie, la défense des activités est une priorité ! L’exemple du jeu d’échecs illustre bien les multiples bénéfices thérapeutiques et l’innocuité de telles propositions décriées car « occupationnelles »…
Si, au cours du rétablissement, il faut se rétablir cliniquement, la confrontation avec la réalité (re)trouvée reste difficile. Les activités occupationnelles constituent alors un appui solide. Expérience d’une paire praticienne en santé mentale…
Au sein de l’hôpital de Niort, la P’tite Cafète est un lieu ouvert à tous, où l’accueil inconditionnel et la tolérance prévalent. Un infirmier nous invite dans ce lieu hors-norme, carrefour des chemins perdus, refuge des insensés, où des soignants bichonnent, inventent, nourrissent… Récits de quelques rencontres.
Lors de leur pause déjeuner, les soignants du CMP évoquent les moments partagés avec « leurs » patients. Comment qualifier ce qui ne s’inscrit pas nécessairement dans un projet thérapeutique mais relève incontestablement de la sollicitude ?
Les dispositifs occupationnels ont toujours pour but l’émergence et la consolidation de processus de renforcement de l’estime de soi et de l’auto-identification positive. Ils sont des supports essentiels à la resocialisation, à l’autonomisation et à la remise en route du patient, ainsi (re)individué et subjectalisé, reconnu.
À l’ère des pratiques de soin évaluables et fondées sur des preuves, la question des activités occupationnelles est devenue impensable. Pourtant, les ergothérapeutes ont fait de ce mot tabou le centre de leur identité. Que faire, ensemble, de ce paradoxe ? Éclaircissements.