
Acheter un article


« L’empathie artificielle » des machines remplacera-t-elle celle des humains ? Les nouvelles technologies et en particulier l’intelligence artificielle sont de plus en plus présentes en médecine. Elles apportent de nombreux bénéfices mais comportent également des risques à bien identifier.
Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard… Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place.
Logorrhéique et très agité, Monsieur V., la cinquantaine, se présente de son plein gré aux urgences pour la troisième fois en deux jours. Pour éviter le débordement de ce service, une infirmière de psychiatrie de liaison intervient in situ, jusqu’au transfert de ce patient en psychiatrie.
Le début des troubles bipolaires se situe le plus souvent entre 15 et 25 ans, avec des présentations cliniques atypiques, souvent chaotiques. À ce stade, une intervention précoce intense et personnalisée permet d’améliorer le pronostic. Illustration clinique.
La théorie polyvagale propose une explication innovante aux réactions incontrôlées du sujet dans son environnement. Les informations sont identifiées comme des signaux de danger ou de sécurité, ce qui ouvre des perspectives cliniques pour la prise en charge du psychotraumatisme.
Alban, 19 ans, traverse un nouvel épisode maniaque. Appuyée sur l’Open dialogue et les directives anticipées incitatives en psychiatrie (Daip), l’équipe mobile Ulice parvient à mettre en place un suivi intensif à domicile, qui respecte la volonté du jeune homme.
Dans les troubles bipolaires, le rétablissement post-crise peut permettre aux personnes concernées d’identifier leurs symptômes, besoins et ressources et de formaliser leurs souhaits, via des directives anticipées, pour les moments où leur jugement est altéré.
Les conduites addictives sont la règle, et non l’exception chez les personnes ayant des troubles du spectre bipolaire. Psychostimulants, cannabis, alcool tabac… ces usages sont plus prévalents chez les personnes ayant des troubles bipolaires versus la population générale, majorant le pronostic. Ces troubles doivent ainsi être systématiquement dépistés chez les patients avec TB, dans une perspective de prise en charge adaptée.
La nature même de l’épisode maniaque conduit les patients à des comportements inhabituels, excessifs, et à une augmentation du risque de violences et d’infractions. Cependant, la relation avec des complications médico-légales reste complexe et multifactorielle.
Gabriel, qui souffre de troubles bipolaires, rédige son plan de crise conjoint, accompagné par une infirmière. Cet outil lui permet de repérer les éléments déclencheurs de ses crises. Soutenu dans ses valeurs, il identifie les actions qui l’aident et pose ses choix en matière de suivi.