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Depuis 8 ans, Alixia, mère de deux jeunes enfants, est régulièrement hospitalisée au centre d’accueil et de crise, pour des tentatives de suicide où bien souvent, elle frôle la mort. Un génogramme lui permet progressivement de s’engager dans la relation thérapeutique et les soins.
Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s’enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Adam, Boris et Sofiane, trois patients de l’unité pour malades difficiles (UMD), participent à une médiation basée sur le slam et la vidéo. Ils se dévoilent peu à peu et retrouvent une forme de confiance en eux et dans l’autre.
La recherche en épigénétique montre comment un environnement fortement délétère peut aboutir à des systèmes ou une vulnérabilité accrue au développement ultérieur de troubles psychiques. État des lieux des connaissances.
Une transmission a d’autant plus de chances de réussir qu’elle associe les trois moyens de symbolisation dont dispose l’être humain : des mots, des images et l’ensemble des gestes et mimiques correspondantes. C’est à cette condition qu’elle peut créer du lien et nourrir la mémoire. Mais c’est loin d’être toujours le cas…
La psychanalyse familiale permet le dépôt et l’élaboration des traumas transmis de façon inconsciente. Un nouveau récit familial se construit peu à peu, dont chaque sujet peut se saisir. Illustration avec l’histoire d’Alexy et de sa famille.
Dans un contexte de fracture numérique, comment appréhender les besoins des patients suivis en psychiatrie pour leur permettre ensuite d’accéder aux dispositifs de droit commun ? Réflexions sur la mise en place d’un atelier informatique en institution, en lien avec la philosophie du rétablissement.
Christophe, un adolescent accueilli en Institut médico-éducatif, est impulsif et violent. Un atelier sport de contacts lui permet d’apprendre à « jouer » la violence et à réguler ses émotions. Une relation de confiance avec les professionnels se tisse dans un corps à corps qui construit sa perception des limites.
Corps contraint par la maladie, corps expressif des symptômes… La clinique aujourd’hui doit tenir compte à la fois de la singularité du vécu subjectif de la pathologie et des connaissances actuelles en biologie ou imagerie cérébrale.
Au-delà du langage, par les comportements, les agitations, les passages à l’acte… Le corps extériorise, indique et adresse… Il est aussi le lieu d’une « rencontre » et le vecteur privilégié d’un soin psychique qui vient soutenir la dimension thérapeutique.