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Au sein d’un service fermé, un atelier thérapeutique invite chaque semaine patients, soignants et visiteurs à une « cérémonie du thé », couplée à des exercices d’exploration des sens. Il s’agit de mettre en œuvre des intentions soignantes dans chaque détail et de réaffirmer la qualité de présence.
Dans ce foyer pour personnes « réputées autistes », la rencontre est inversée. Le soignant n’exige rien, il est là pour et avec les autres. À rebours de pratiques protocolisées, il s’adapte au rythme de chacun.
Si la première rencontre soignant patient est déterminante pour la suite des soins, quels en sont les ingrédients? L’analyse conversationnelle met en évidence que la manière d’interagir et de se présenter à l’autre crée d’emblée les conditions favorables au lien et au travail thérapeutique.
Une recherche centrée sur la collecte de l’expérience vécue des soignants lorsqu’ils rencontrent un patient pour la première fois, met en lumière ce qui se joue en deçà et au-delà de la compétence technique du professionnel et de la recherche d’un diagnostic, c’est-à-dire ce qui fait la chair de la rencontre.
« L’empathie artificielle » des machines remplacera-t-elle celle des humains ? Les nouvelles technologies et en particulier l’intelligence artificielle sont de plus en plus présentes en médecine. Elles apportent de nombreux bénéfices mais comportent également des risques à bien identifier.
Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard… Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place.
Logorrhéique et très agité, Monsieur V., la cinquantaine, se présente de son plein gré aux urgences pour la troisième fois en deux jours. Pour éviter le débordement de ce service, une infirmière de psychiatrie de liaison intervient in situ, jusqu’au transfert de ce patient en psychiatrie.
Le début des troubles bipolaires se situe le plus souvent entre 15 et 25 ans, avec des présentations cliniques atypiques, souvent chaotiques. À ce stade, une intervention précoce intense et personnalisée permet d’améliorer le pronostic. Illustration clinique.
La théorie polyvagale propose une explication innovante aux réactions incontrôlées du sujet dans son environnement. Les informations sont identifiées comme des signaux de danger ou de sécurité, ce qui ouvre des perspectives cliniques pour la prise en charge du psychotraumatisme.
Alban, 19 ans, traverse un nouvel épisode maniaque. Appuyée sur l’Open dialogue et les directives anticipées incitatives en psychiatrie (Daip), l’équipe mobile Ulice parvient à mettre en place un suivi intensif à domicile, qui respecte la volonté du jeune homme.