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Dans la psychose, du point de vue du pharmacologue,il ne faut pas baisser la garde thérapeutique malgré les effets secondaires des « antipsychotiques sans effets extrapyramidaux ». Le remède n’est pas pire que le mal. Ces médicaments constituent un énorme progrès et il faut travailler à une meilleure tolérance.
J’ai envie d’arrêter mon traitement… et tout le monde autour de moi trouve que ce n’est pas bien, vous aussi peut-être…
Extraits choisis de l’ouvrage autobiographique de Dominique Scheder, « L’auto jaune. Parcours au travers d’une folie » avec, en ligne de mire, le médicament et ses effets…
Les techniques d’entretiens, si elles sont bien maîtrisées par les thérapeutes, favorisent considérablement la mise en place et le maintien d’une alliance thérapeutique. L’observance des traitements médicamenteux – et plus généralement le suivi médical et psychothérapeutique – en est facilitée.
Le programme JADE de prise en charge des troubles psychotiques débutants permet au patient, dès que possible, grâce à une alliance thérapeutique précoce,d’ajuster son traitement et de maintenir ainsi des doses efficaces minimes.
Le visage d’autrui dans son extrême pauvreté, vulnérabilité et fragilité, oblige à lui répondre et finalement à répondre de lui.
Ce n’est pas seulement le soin qui relève de la responsabilité, comme d’une règle ou d’une norme extérieure mais bien au contraire la responsabilité elle-même, et dans son ensemble, qui trouve son origine dans le soin.
L’engagement du soignant dans le soin suppose t-il l’acceptation du risque ? Dans ce domaine les connaissances médicales et la position éthique ne suffisent pas, c’est le droit qui doit être convoqué.
Vous partagez sûrement le point de vue de cette inf irmière qui veut bien « descendre crier dans la rue pour marchander, discuter et négocier » mais qui ne veut pas se « tromper de combat sous l’influence d’une mouvance générale qui n’a pas forcément les mêmes soucis ou difficultés » qu’elle.
Le soin se définit comme un agir particulier puisqu’il s’adresse à un être singulier qui, à un moment de sa vie,a besoin d’aide, de compétence et d’humanité. Cette perception du soin, véritable convocation à l’action, représenterait alors l’expression d’un agir compassionnel.