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L’interdiction de fumer… une chance pour la psychiatrie…
Alors que dans les pays occidentaux, la prévalence du tabagisme tend à diminuer et que la récente loi d’interdiction de fumer dans les lieux publics marginalise encore un peu plus les fumeurs, les patients atteints de troubles psychiatriques doivent donc bénéficier d’une assistance adaptée.
Analyse de la littérature sur le tabagisme des patients en psychiatrie.
L’étude des effets centraux du tabac permet de faire des liens entre tabac et troubles psychiatriques.
« Fumer tue » , nul ne peut l’ignorer car cette phrase est inscrite en gros, en gras, en noir sur les paquets de cigarettes. Mais que retient-on d’une affirmation qui finit par être banalisée à force d’être lue, relue, puis ignorée si elle n’est pas expliquée et argumentée.
N’est-ce pas dans les casernes, les prisons, les hôpitaux psychiatriques, dans tousces lieux de vide, de néant, d’ennui qu’on s’initiait à la cigarette ? N’est-ce pas l’institution qui créée la dépendance afin de mieux contrôler ceux qui lui sont confiés? Comment l’oublier malgré le changement de discours actuel?
J’ai longtemps pensé que la tolérance tabagique en psychiatrie était une nécessité clinique, institutionnelle et humaniste. Je pense maintenant que cette position relève d’un aveuglement soignant, d’un défaut de prise de conscience d’un certain nombre d’évidences…
Nous disposons aujourd’hui de stratégies thérapeutiques efficaces pour le sevrage tabagique, y compris pour les fumeurs atteints de troubles psychiatriques
La méthode comportementale, associée à l’utilisation de substituts nicotiniques, permet de prendre en compte le phénomène de triple dépendance au tabac (physique, psychologique et comportementale) et donc de garantir un succès plus important du sevrage tabagique.
Comment mettre en oeuvre l’application de la loi qui interdit l’usage du tabac dans les lieux publics et notamment à l’hôpital… Méthodologie…