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Malgré ses limitations, Albertine, une patiente souffrant de troubles psychiatriques, décide d’entreprendre un grand voyage à l’étranger. Portée par un élan de tendresse à son égard, une assistante sociale déploie un accompagnement « sur-mesure », bien au-delà du cadre habituel.
De nombreux affects peuvent émerger dans la relation de soin, plus ou moins « tolérés », mais la méfiance envers la tendresse, en particulier celle du thérapeute, reste tenace. Repères pour accéder au partage puis au départage d’affects dans la thérapie.
Tout être humain ayant traversé des expériences de détresse mais aussi de tendresse et de soin procurés par un autre secourable peut spontanément, sans même avoir à y penser, se montrer «suffisamment bon» à l’égard d’autrui en situation de souffrance et de dépendance.
Lucie, la cinquantaine, a perdu deux de ses enfants dans un accident de la route. Hospitalisée après une tentative de suicide, elle passe à nouveau à l’acte dans sa chambre. Bouleversé, un jeune infirmier lui propose une présence tendre et étayante.
Affect, émotion, sentiment et sensation… comment penser la tendresse? A-t-elle sa place en psychothérapie? Dans cette perspective, la tendresse envers soi reste une condition importante pour pouvoir aider les autres.
Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à le soulager. Au-delà de l’empathie et de la bienveillance, il s’engage parfois dans le déploiement d’un acte de tendresse.
Sonia, la trentaine, souffre de boulimie avec crises hyperphagiques. Une prise en charge kinésithérapique est instaurée, dans une perspective de réhabilitation psychosociale appliquée à l’addictologie.
Dans cette petite unité de soin, l’équipe soignante utilise la vie collective comme levier thérapeutique. En participant aux tâches du quotidien, et en particulier à la préparation du déjeuner, les patients recouvrent progressivement pouvoir d’agir et autonomie. Illustration clinique.
La lecture reste une activité trop peu présente dans la formation en soins infirmiers. Elle permet pourtant de penser par soi-même et avec les autres, ce qui constitue un enjeu essentiel dans la construction de l’identité du soignant.
Une unité de psychiatrie profite d’une réorganisation pour relancer la dynamique d’équipe. Un rendez-vous mensuel autour de la projection de documentaires favorise la prise de parole singulière et l’émergence d’un collectif soignant.