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La pharmacothérapie est un volet incontournable du traitement des troubles bipolaires de l’humeur. Toutefois, même avec un traitement optimal, certaines personnes continuent à rechuter et à avoir une qualité de vie médiocre. Afin d’obtenir la meilleure évolution fonctionnelle possible, il est donc nécessaire d’associer la médication avec les approches psychosociales.
Une approche pluridisciplinaire dans le contexte d’un programme de soins spécialisés s’avère indispensable pour apporter un bénéfice thérapeutique sensible dans une situation aussi complexe que le trouble bipolaire.
Le Programme d’Objectifs Personnels a pour but d’augmenter les compétences de la personne atteinte de trouble bipolaire pour gérer sa maladie afin de pouvoir collaborer efficacement avec les soignants et améliorer le fonctionnement social et professionnel.
Au sein du Programme Bipolaire, le groupe cannabis a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des patients en limitant, voire en arrêtant, leur consommation. Le cannabis peut en effet interférer avec le cours du trouble thymique et limiter l’impact des traitements pharmacologies et psychologiques proposés.
« Amener progressivement les patients et les proches d’un sentiment d’impuissance, de découragement ou de révolte face à la maladie vers une position de collaboration active au travers d’une vision réaliste de la maladie, des moyens d’y faire face au quotidien, des possibilités de traitements et des perspectives d’avenir», voici, résumé par G. Deleu la finalité d’un groupe psychoéducatif familial.
Dans le cas de l’agression sexuelle, l’acte délictueux ne doit pas masquer ce qu’il représente pour le sujet qui l’accomplit, à savoir la mise en oeuvre d’un mécanisme de sauvegarde psychique. Telle était l’hypothèse de départ d’une recherche-action conduite de 1994 à 1996 et visant à permettre une meilleure connaissance de la personnalité des auteurs de délits et crimes sexuels tout en mettant en place un espace potentiellement thérapeutique.
« Avancer vers… », plutôt que « d’attendre que… ». À chaque nouvelle prise en charge d’agresseur sexuel, les infirmiers de secteur sychiatrique de l’antenne de psychiatrie et de psychologie légale de La Garenne-Colombes construisent, réunissent et rassemblent.
Lorsque l’agresseur sexuel appartient à un couple, un travail sur les liens entre les partenaires peut représenter un élément important dans la prévention de la récidive. C’est pourquoi l’équipe de l’antenne de psychiatrie et de psychologie légale de La Garenne-Colombes inclut une thérapeute de couple.
Le test de Rorschach permet de déterminer les principales caractéristiques du fonctionnement psychologique des délinquants sexuels, de donner des indications diagnostiques et d’amorcer le processus thérapeutique lors de la restitution des résultats.
Les groupes de prévention de la récidive mis en place par l’antenne de psychiatrie et de psychologie légales de La Garenne-Colombes proposent aux pédophiles de repérer l’enchaînement des pensées et des actes qui précèdent l’agression afin d’éviter le passage à l’acte lors de situations à risque.