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Le suicide d’un patient représente un risque professionnel pour les intervenants en santé mentale car les conséquences personnelles (réactions émotionnelles et stress) et professionnelles (infléchissement des pratiques) sont importantes. Dès lors, des mesures de postvention individuelles et collectives doivent être proposées.
Que nous apprend l’analyse du discours de la crise suicidaire et peut-elle nous donner des indices sur les processus mis en jeu dans cette acmé existentielle du sujet? Premiers résultats d’une recherche sur le sujet…
L’accompagnement thérapeutique d’une famille confrontée a la crise suicidaire puis au décès par suicide de la mère par les soignants d’une unité de prévention du suicide.
Deux questions devraient se poser systématiquement après un suicide ou une tentative de suicide: « Existe t-il un entourage? » et « Faut-il prévoir d’accompagner cet entourage? ».
Le deuil après suicide est-il spécifique au sein des deuils de la vie? Si ou, quelles sont ses particularités? Est-il souhaitable d’apporter une aide particulière à ces edeuillés et si oui, comment?
L’entretien avec les familles endeuillées reconstitue progressivement les trajectoires de vie des personnes décédées après suicide. Cette « autopsie psychologique » permet aux chercheurs de mieux comprendre « la réalité » vécue par les suicidés avant leur décès pour améliorer les programmes de prévention.
Il serait important, afin d’améliorer la prévention, de progresser dans la typologie des modalités suicidaires laquelle pourrait inclure les facteurs biologiques, socioculturels, personnels et psychopathologiques.
Défendre la vie toutes les vies c’est refuser de laisser la mort régner sans partage sur notre existence, fût-elle mort par le suicide. Réflexion du philosophe.
J’ai bien conscience de friser l’impudeur, mais comment faire autrement quand on est rédacteur en chef adjoint d’une revue dont le thème est « Le suicide, et après? » et qu’on a une histoire comme la mienne? Celle d’un homme, d’un père confronté au suicide de sa femme. La mère de son enfant…
Les troubles bipolaires souffrent encore d’un relatif désintérêt sans doute en raison de leur difficulté diagnostique. En effet, certaines formes paraissent peu familières aux cliniciens. De fait, insuffisamment diagnostiqués et traités, ils représentent aujourd’hui l’un des troubles psychiques les plus coûteux.