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L’entretien de recueil du vécu de la chambre d’isolement est le premier maillon d’une longue chaîne d’échanges permettant au patient d’effectuer un nécessaire travail de «reprise » existentielle et de cicatrisation narcissique.
Selon une étude, le fait de bénéficier après la mise en chambre d’isolement, d’un temps d’élaboration n’améliore pas le ressenti des patients, mais leur permet de prendre du recul sur cette expérience jugée néanmoins négative.
Pour qu’il reste digne et performant, le soin en isolement doit se dérouler dans un espace dominé par le confort et le bien-être, et non par les aspects sécuritaires, voire punitifs, afin de favoriser une meilleure alliance thérapeutique.
Une expérience interactive en trois dimensions qui propose à l’acteur/spectateur de vivre un moment unique d’enfermement et de méditation…
Le débat relatif à l’isolement thérapeutique n’est pas clos. Il doit se nourrir de l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP), du développement de mesures alternatives et de l’écoute active des patients.
Je remercie Marie qui m’a confié avec sincérité son vécu de la chambre d’isolement (CI). Je l’ai accompagné en ajustant fidèlement ses propos. Elle nous permet de réfléchir sur le bien fondé de cette pratique.
Le terme hystérie est « chargé » de multiples connotations…
L’hystérie met en cause le corps. Affection à manifestations polymorphes, son originalité réside en ce que les conflits psychiques inconscients s’y expriment symboliquement en des symptômes corporels et/ou psychiques variés …
La prise en charge de l’hystérie commence dès le premier contact avec le patient. Le soignant doit se garder par son attitude, ses remarques ou allusions, de renforcer ou d’induire des symptômes, d’aggraver des situations conflictuelles. Illustration clinique .
Le mot « hystérie », comme nombre de termes déjà employés dans l’Antiquité, a reçu bien des acceptions, médicales, littéraires ou populaires…